dimanche 3 novembre 2013

Messe pontificale pour l’anniversaire du marquis de Olmetta


Marquis de Olmetta
Pour fêter son 70e anniversaire ce mercredi 30 octobre, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, chevalier de l’ordre national du Mérite, réunissait ses amis en l’église Sainte-Rita, rue François Bonvin dans le 15e arrondissement de la capitale.
 

Marquis de son état et gentilhomme par nature, lui qui est aussi chancelier de l’église gallicane offrait là à ses proches assemblés une célébration mémorable.
 
 


Entre trompes de chasse, chasubles brodées, bedeau et encens, les personnalités du monde des arts, du spectacle, de la politique et de la littérature se pressaient dans une assistance nombreuse et de qualité, charmée par la beauté du cérémonial et la pompe de l’ancienne liturgie retrouvée.


Trompes de chasse et actions de grâces
On ne pouvait s’empêcher alors de penser que nos églises seraient moins dépeuplées si le triste concile Vatican II n’avait pas scellé l’abandon des ors et du latin qui ornaient hier encore magnifiquement les mystères de la Foi.





 
Santé, Michou !
Mais derechef la fanfare de Rambouillet fut à l’honneur, les cloches tintèrent et l’heureuse commémoration carillonnée de cette superbe messe pontificale d’actions de grâces nous ramena bien vite à la joie d’entourer notre cher marquis.
 
Et, dans cette paroisse très parisienne qui reste la seule à bénir aujourd’hui les animaux, nous eussions bien vu dès lors notre hôte pénétrer à cheval dans la nef comme l’y invite son rang, et sa distinction de commandeur du Mérite agricole, remise en son temps par Michel Rocard eu égard aux services émérites que notre vaillant cavalier rendit au monde équestre pendant les longues années qu’il dédia à la Société du Cheval Français.


Avec Jean-Pierre Rondeau et son épouse
Las, on ne put que déplorer que la municipalité présidée par monsieur Delanoë, dans la négligence qui la caractérise, n’ait rien prévu pour le convenable déploiement de la plus belle conquête de l’homme sur la voie publique, lui préférant sans doute, à l’instar de la sympathique population de Bamako, ses dociles vélibs.




Le président Le Pen en aparté
La cérémonie ne pouvait néanmoins s’achever sans un vibrant « Catholique et Français toujours », interprété d’une voix féminine magistrale entraînant un chœur enthousiaste.

Dans la grande tradition, les officiants et leurs servants prévenants coururent alors à la sacristie s’affairer au pot chaleureux qui devait clôturer ce moment d’intense communion très française.



 
Dans l’élégance et la simplicité d’une courtoise amitié, le champagne coula à flots et nous tous trinquâmes à l’éternelle jeunesse du marquis de Olmetta.


Jany Le Pen, le drapeau et sainte Rita
Une coupe à la main, on pouvait reconnaître au débotté le fringant Michou, roi des nuits montmartroises, le président Le Pen et sa séduisante épouse Jany, le virulent polémiste Patrick Gofman, de l’Écho parisien, Roland Hélie, pourfendeur insatiable des turpitudes mondialistes et directeur de la revue Synthèse nationale, Paul-Marie Coûteaux, au souverainisme chevillé au corps, Jean-Pierre Rondeau, président de Mégara Finance, résistant de l’Algérie française et président d’honneur des Anciens du Lycée Lamoricière d'Oran,  Pinatel, au trait acéré, Gérard Marin, bien connu des auditeurs de Radio Courtoisie, tant d’autres aussi qu’on ne saurait tous citer ici, et cela sans compter l’écrivain Gabriel Matzneff qui avait quitté l’illustre aréopage peu avant les agapes.


Avec Roland Hélie en majesté
 
Le parvis connut encore quelques prolongations animées et nous nous quittèrent tous le cœur enjoué d’une belle soirée passée dans la France que nous aimons.
 
 
 
Bon anniversaire, Marquis !
 
 
 
 
 

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