Marquis de Olmetta |
Pour fêter son 70e anniversaire ce mercredi 30
octobre, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, chevalier de l’ordre national du
Mérite, réunissait ses amis en l’église Sainte-Rita, rue François Bonvin dans
le 15e arrondissement de la capitale.
Marquis de son état et gentilhomme par nature, lui qui est
aussi chancelier de l’église gallicane offrait là à ses proches assemblés une
célébration mémorable.
Entre trompes de chasse, chasubles brodées, bedeau et
encens, les personnalités du monde des arts, du spectacle, de la politique et de la
littérature se pressaient dans une assistance nombreuse et de qualité, charmée
par la beauté du cérémonial et la pompe de l’ancienne liturgie retrouvée.
On ne pouvait s’empêcher alors de penser que nos églises
seraient moins dépeuplées si le triste concile Vatican II n’avait pas scellé l’abandon
des ors et du latin qui ornaient hier encore magnifiquement les mystères de la
Foi.
Santé, Michou ! |
Mais derechef la fanfare de Rambouillet fut à l’honneur, les
cloches tintèrent et l’heureuse commémoration carillonnée de cette superbe
messe pontificale d’actions de grâces nous ramena bien vite à la joie
d’entourer notre cher marquis.
Et, dans cette paroisse très parisienne qui
reste la seule à bénir aujourd’hui les animaux, nous eussions bien vu dès lors
notre hôte pénétrer à cheval dans la nef comme l’y invite son rang, et sa
distinction de commandeur du Mérite agricole, remise en son temps par Michel
Rocard eu égard aux services émérites que notre vaillant cavalier rendit au
monde équestre pendant les longues années qu’il dédia à la Société du Cheval Français.
Las, on ne put que déplorer que la municipalité présidée par monsieur Delanoë,
dans la négligence qui la caractérise, n’ait rien prévu pour le convenable
déploiement de la plus belle conquête de l’homme sur la voie publique, lui
préférant sans doute, à l’instar de la sympathique population de Bamako, ses dociles
vélibs.
La cérémonie ne pouvait néanmoins s’achever sans un vibrant « Catholique et Français
toujours », interprété d’une voix féminine magistrale entraînant un
chœur enthousiaste.
Dans la grande tradition, les officiants et leurs servants prévenants
coururent alors à la sacristie s’affairer au pot chaleureux qui devait clôturer
ce moment d’intense communion très française.
Dans l’élégance et la simplicité d’une courtoise amitié, le
champagne coula à flots et nous tous trinquâmes à l’éternelle jeunesse du
marquis de Olmetta.
Une coupe à la main, on pouvait reconnaître au débotté le
fringant Michou, roi des nuits montmartroises, le président Le Pen et sa
séduisante épouse Jany, le virulent polémiste Patrick Gofman, de l’Écho parisien, Roland Hélie,
pourfendeur insatiable des turpitudes mondialistes et directeur de la revue Synthèse nationale, Paul-Marie Coûteaux,
au souverainisme chevillé au corps, Jean-Pierre Rondeau, président de Mégara Finance, résistant de l’Algérie
française et président d’honneur des Anciens du Lycée Lamoricière d'Oran, Pinatel, au trait acéré, Gérard Marin, bien connu des auditeurs de Radio Courtoisie, tant d’autres aussi
qu’on ne saurait tous citer ici, et cela sans compter l’écrivain Gabriel Matzneff
qui avait quitté l’illustre aréopage peu avant les agapes.
Avec Roland Hélie en majesté |
Le parvis connut encore quelques prolongations animées et
nous nous quittèrent tous le cœur enjoué d’une belle soirée passée dans la France
que nous aimons.
Bon anniversaire, Marquis !