dimanche 3 février 2013

Charles Consigny et l’Islam

Remarquable tribune de Charles Consigny titrée « Faut-il avoir peur de l’Islam ? » et publiée ce 2 février par Le Point.fr.

Doté d’un indéniable talent, ce jeune écrivain et juriste, qui ne rechigne pas à s’affirmer homosexuel et réactionnaire, a le souci d’une communication originale et maîtrisée qui concoure à lui ouvrir les colonnes des grands médias. C’en est heureux car celui qui aime à se penser comme « une sorte de Renaud Camus en plus jeune » nous livre là le constat lucide et argumenté du « grand remplacement » de population – et par là même de civilisation – qui s’opère impudemment en France au vu de tout un chacun.
 
Après avoir rappelé l’échec du « vivre-ensemble » qui n’est plus qu’une « cohabitation » – en attendant une confrontation ? – et la responsabilité en cela majeure de la religion musulmane, il donne au grand public les clés de la descente aux enfers imposée à notre vieille nation en lui en désignant le coupable, la mondialisation libérale* :

« Car la mondialisation libérale s’en moque : que nous sombrions en tant que peuple, que nous n’ayons plus de destin commun, que ne continue pas ce qui a été entrepris depuis six ou sept siècles n’a aucune importance du moment que les échanges commerciaux continuent. »

Au-delà du courage certain qu’il faut de nos jours pour affronter ce que Richard Millet** a pertinemment défini comme une « terreur littéraire » : l’antiracisme et sa cohorte d’affidés – rappelons que Renaud Camus est poursuivi en justice pour avoir dénoncé les mêmes causes et les mêmes effets –, la publication par un journal comme Le Point du propos résolu, patriote et avisé d’un esprit d’évidence libre dénote d’une inflexion louable d’une certaine presse sur ces sujets. Gageons que les derniers sondages de l’opinion des Français sur l’évolution de la société en général et sur l’Islam et les immigrés en particulier n’y sont pas étrangers.

De fait, tel Charles Consigny qui s’exprime en tant qu’auteur, une part toujours plus grande de nos concitoyens, une large majorité même, semble se dessiller face au plus grand péril qu’ait connu notre peuple depuis des siècles.

Et ça, au moins, c’est une excellente nouvelle.
 

* Notons, pour être complet, qu’à notre sens la mondialisation libérale n’est que l’instrument totalitaire d’une hyper-classe planétaire – toujours plus avide et sans scrupules – pour assujettir les peuples, et que, en conséquence, le libre-échange est le système politico-économique à abattre.
** De l’antiracisme comme terreur littéraire. Richard Millet. Éditions Pierre-Guillaume de Roux, Paris, 2012.