Billet publié dans le numéro d'octobre 2013 du magazine Gavroche
Le 15 août dernier, Jacques Vergès nous quittait. Au
contraire d’une fuite antérieure à l’issue moins ultime, il semble bien que ce départ-ci
soit définitif. « L’avocat de la terreur », comme d’aucuns aimaient à
présenter le célèbre défenseur des causes controversées, avait en effet disparu
en 1970 pour ne réapparaître que huit années plus tard. Caché malicieusement
sous les volutes de son inséparable havane, le lieu de cette singulière escapade
reste un mystère. Certaines langues dites informées évoquent toutefois des
régions proches de la Thaïlande.